La vertu : dans ton…

Je lis que le premier ministre a fait le choix (pour nous) de la « vertu budgétaire ».
Alors je cherche la définition de vertu sur wikipédia.

Parce que moi, voyez, y’a des mots qui question sonorité me font un drôle de frisson, avec un effet de suspense que j’aime pas trop, et puis comme je sens bien que cette « vertu budgétaire » a un lien avec ma vie à moi davantage qu’avec la sienne, j’ai besoin de clarté. Alors, dans ces cas-là, direction la définition, retour aux origines.

Bon, je trouve des tas de trucs, que ça vient du latin vir (individu humain de sexe masculin) et que ça s’oppose au courage (au sens romain, c’est le barbare, l’impulsif). La vertu, c’est donc la discipline… On retrouve là le concept quasi freudien de notre duo le plus célèbre de France, d’un côté la pulsion présidentielle et de l’autre la rigueur premierministèrielle. (on peut le dire avec d’autres mots)

La citation donnée sur wikipedia (je fais du Houellebecq) pour illustrer l’étymologie du mot vertu :

« La vertu est la clef de voute de l’empire (romain), faisant de chaque seconde de la vie du citoyen, une préparation minutieuse aux dures réalités de la guerre, et de chaque bataille rien d’autre qu’un sanglant entraînement ».

Ah ouais, la vertu budgétaire, en fait, c’est une sorte de camps d’entraînement… En même temps, question dures réalités, je pense que pas mal de citoyens étaient déjà à fond dans la vertu adoptée par Fillon (puis les autres en suivant).

Un peu plus loin dans la définition, il est question de changer soi-même avant de vouloir changer le monde, mais là je m’égare, j’extrapole, la pratique de la vertu pour soi-même avant de la coller au budget (et à nous donc) c’est une idée folle.