Le livre aussi ne va pas tarder à s’indigner du téléchargement illégal : d’après le site Actualitté, « plus d’un français sur 4 lirait un ebook piraté. » Donc vous voyez, on y arrivera. Et forcément toute l’économie du livre de se sentir (un peu) menacée… Alors pourquoi cet autre article qui parle du vol de livres en librairie (USA) prend-il une tournure plus romantique ?
D’après une étude, les voleurs américains qui sévissent dans les rayons des librairies s’emparent de préférence d’une littérature de qualité, teintée de « bad guy » : Bukowski, William S. Burroughs, Sur la route de Jack Kerouac, la Trilogie new-yorkaise de Paul Auster, et des romans de Martin Amis.
Rien à dire, le voleur de livres est pointu.
En tant qu’auteur, serais-je flattée que mon livre se retrouve dans le palmarès des livres volés ?
Devenir une sorte de best-seller du livre qu’on pique ?
Ma foi, être lue étant le but premier, je crois que ça ne me déplairait pas tant que ça. (Ah, l’orgueil du créateur…)
Idée : Peut-être qu’il faudrait créer le prix du livre (de l’album, du film, etc) le plus téléchargé illégalement, comme ça ça ferait une belle pub et ça donnerait peut-être à certains l’envie de l’acheter ?
Conseils de lecture de cet article : Money, Money de Martin Amis (et si vous avez la chance de trouver Le dossier Rachel du même auteur, allez-y sans hésitation)

Vous devez être connecté pour poster un commentaire.