J’étais là. Sous le pont Saint-Jean, un de ceux où on ne danse jamais parce qu’il y a la rocade qui passe dessus. En face, une longue pancarte qui annonce : ici bientôt le parc des Angéliques, ici bientôt 120 000 m2 de bureaux, de logements… Euratlantique, partie rive droite de Bordeaux-quiselajoue-métropole.

J’aimerai (i have a dream) qu’une fois il y ait une masse, une foule, tous autant qu’on est car on est bien plus nombreux qu’on pense (oui j’en suis sûre), j’aimerai qu’on puisse une fois au moins leur montrer que nous pouvons nous aussi, par notre seule présence et notre voix et notre regard, les étouffer, les écraser, les enfermer.

L’auteure avait prévenu : « Guide touristique, c’est pas mon truc. » Avec seulement la curiosité, le goût des hasards, qu’on se le dise : une dérive n’est pas une randonnée ! Mais à vouloir dériver, parfois on s’échoue…
DÉAMBULATION n°7 publiée dans le magazine Junkpage – novembre 2013 –

La dérive pousse l’auteure vers les mystères des étagères dans les bibliothèques des Archives. Là, des visiteurs étranges et concentrés cherchent  des réponses parmi les dossiers classés. Et de fil(atures) en aiguille (la dérive fait ça, une sorte d’ouvrage sauvage), l’idée lui vient d’un détective… DÉAMBULATION* (1&2) publiée dans le magazine Junkpage n°5 – septembre 2013 –

Rappel de ce qu’est cette promenade qui sort des sentiers : l’auteure fait son journaliste d’investigation. Elle dérive, s’obnubile d’un sujet qui n’en est pas forcément un, le raconte à sa façon, assumant le jeu de la poésie au milieu d’un journal. La voilà cette fois dans la poussière de chantier. Première DÉAMBULATION* publiée dans le magazine Junkpage en mai 2013