La libraire a aimé

Ana Éditions / ISBN13/978-2-915368-07-9 / 2008 / épuisé
Quelques exemplaires hors commerce à donner ou pour le lire en pdf, demandez-moi.

COUP DE CŒUR CHEZ LES LIBRAIRES
La mauvaise réputation, Bordeaux ; La machine à lire, Bordeaux (33) ; La Maison Tacchella, Roussillon (84) ; L’espace Livres, Gradignan (33) ; Aux vents des mots (13)

DERNIÈRE DE COUVERTURE
« Deux libraires, Paul et Corinne prennent un whisky tous les jours à 19h30 à la terrasse du même café. Ils parlent de livres, et chacun repart de son côté, se séparant par un simple À demain Paul ? À demain.
Pourtant un soir Paul ne vient pas, il ne viendra plus jamais.
Au milieu des pistes à suivre : un photographe et ses cadavres, Paul Auster et sa femme, un oncle faussement russe et son fidèle nain, une vieille anglaise collectionneuse d’objets cassés, une ville du Sud, New York, la Provence, la mer… »

« Parfois, j’ai vu des silences très simples s’installer entre eux, des silences qui ne les inquiètent pas. Ils regardent ailleurs quelques secondes, perdus dans leurs pensées, et reprennent en suivant une autre conversation.
Ils se séparent au bout d’une heure.
Ils quittent l’endroit ensemble. Marchent un peu plus loin. Peut-être qu’après chacun va de son côté, je ne sais pas, il faudrait les suivre. Je n’ose pas. Comme une interdiction. Je pourrais bien sûr m’approcher d’eux plus près, les épier. Alors j’en apprendrais sûrement davantage. C’est peut-être très simple et il y a sans doute une explication banale qui pourrait me contenter mais je reste à cette distance mystérieuse.
Forcément, je fais maintenant partie de leur rituel. Ils croyaient être inaperçus, mais moi j’ai vu et désormais, je participe.
Ils parlent de livres. Ils se racontent ce qu’ils ont lu.
Un couple n’aurait pas besoin de s’échanger ainsi des titres de livres, chacun verrait sur la table de nuit ce que l’autre est en train de lire. »

CRITIQUE
Serge JONCOUR, au Salon Lire en poche,
Gradignan, octobre 2008

« Sophie, je ne vous ai parlé que trois minutes, en dire plus vous aurait gênée, mais la grâce, dans l’écriture, on l’a ou on ne l’a pas, de mon point de vue de lecteur, je sais cela, et je sais donc que la grâce vous l’avez. C’est magnifiquement rassurant, de trouver une écriture comme la votre, au hasard, d’un livre, d’un éditeur que je ne connaissais pas.
En plus, j’ai vu de loin que vous en signiez beaucoup, les gens allaient vers vous. C’est bien. »