J’ai lu que ça pouvait s’appeler une blessure narcissique, ou même déficience narcissique.
Des mots qui foutent la trouille.
En gros c’est quand l’Être est en manque d’un tas d’Avoir : avoir la confiance, avoir des certitudes, avoir un corps idéal, avoir la perfection, avoir peur de rien, avoir la confiance (cette répétition n’est pas une faute de style, mais une répétition contrôlée parce que celui-là, c’est le manque le plus énorme…).
Et, avec tous ces manques, on est blessé. Déficient donc fragile, imbécile donc infréquentable, bon à rien donc on réclame des preuves, toujours plus de preuves, que non, pitié, on n’est pas aussi nul que ça. ÇA, c’est une partie de notre inconscient.
Explication : L’inconscient se divise en 3 parties, genre poubelle tri-sélectif.
- Le ÇA, c’est là qu’on jette en vrac tout le désir (être le plus fort, le super-héros, dominer, maîtriser et jouir, jouir, jouir, là, tout de suite).
- Après, on trouve le Surmoi qui comme son nom l’indique est une sorte de tiroir bien secret où on a rangé sans s’en rendre compte (ah si je pouvais faire ça vraiment, ranger sans m’en rendre compte, au lieu de me rendre compte que je n’ai pas rangé), bref, dans le Surmoi on a bien planqué tous les désirs de papa et maman, et avec tout ce qu’il ne faut pas faire (interdit, pas bien, sale, honteux). Le Surmoi mène tout droit à la culpabilité…
- Et puis y’a MOI. C’est là que c’est le bordel, puisqu’il bataille entre le Surmoi qui le martyrise et le ÇA qui le tente vers le plaisir fastoche et l’envie de dominer le monde. C’est ce qu’on appelle la réalité et son principe…
Bref, revenons à nos blessures et cette confiance en soi qui a toujours l’air de nous filer entre les doigts. Vous vous dites peut-être qu’en philo-sophie que je suis, je vais avoir une sorte de solution pour finir le propos. C’est là que ça coince en fait. Mais je cherche, je cherche… Quelques écrivains que j’ai fréquentés disaient que l’important, c’était juste de chercher. Ce sera ma conclusion : au moins, je fais déjà un truc fondamental, je cherche.
Il y a là, à mon avis, matière à l’analyse…
PS : je me disais aussi que peut-être quand on a totalement confiance en soi, c’est chiant…
Re-PS : les définitions du tri sélectif sont des interprétations personnelles. Elles ne sont pas garanties et ne peuvent pas servir de base pour un allongement sur canapé, ni pour une interro écrite sur Freud.

(Ce texte est une « philo-sophie » oubliée, qui dort dans l’immensité d’Internet, mise en ligne dans le blog 1 un 14 janvier 2008… Pour cette opération recyclage, il m’a semblé qu’elle était dans le ton. Pour ceux et celles qui ne savent pas trop ce que sont les « philo », j’explique ici en détail)
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