Forcément ça va écrire là-dessus, c’est tellement beau, ça pourrait presque remplacer un autre gimmick à la mode…
Ma part d’ombre.
Territoire incroyable que cet endroit-là.
Les Super-héros en ont souvent une, c’est là que sommeillent les talons d’achille.
Une part d’ombre ne doit normalement pas sortir au grand jour, sinon c’est comme pour les vampires, c’est la mort immédiate, ou tout du moins le début des emmerdes.
Les gens qui écrivent aiment bien ces zones obscures.
Pénétrer une part d’ombre est un des trucs les plus excitants qu’il soit donner de faire. Et ça n’a rien avoir avec écouter la confession d’un ex-ministre sur la sienne. Il utilise l’expression comme s’il s’agissait d’une explication qui vient finir le récit. Il fait erreur. Encore. Ça ne fait que commencer.
Sa part d’ombre est un très clair péché d’orgueil, la preuve : ce besoin de venir se montrer dans un acte de contrition correctement rédigé. La peur de ne plus être aimé, ni désiré, ni choisi : il ne sera plus jamais élu…
Plutôt que part d’ombre, il aurait dû dire le contraire : « c’est mon besoin de lumière. »