Une semaine avec l’océan sous les yeux du matin au soir : voilà une belle expérience.
Retrouver l’écriture joyeuse, marcher longuement sur la plage. Cette « résidence-là » avait l’énergie que Brantôme cherchait à atteindre. Mais le paysage autour ne racontait pas la même histoire, et la mer a quelque chose de puissant qui se colle en vous.
Voir loin aussi, pour le regard c’est quelque chose, les horizons, et le phare de Cordouan.
J’expliquerai bientôt tout ça, je raconterai ce que j’ai appris (comme disent les gens qu’on apprend des épreuves), je sens que les morceaux de moi sont recollés, un an plus tard, je me retrouve entière, j’aime pas dire ça, je ne m’étais pas perdue mais j’avais perdu un truc (ou alors j’ai trouvé quelque chose que je n’avais jamais eu), un an plus tard j’ai moins peur.
Est-ce cela ? La peur de la fin, la peur que ça continue sans vous, cette peur qui s’éloigne un peu et alors je vais mieux.
Donc pendant une semaine je marche sur la plage, j’écris avec plaisir et je mange une (énorme) gaufre à la chantilly.
































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