Une lettre pour Fil rouge dans un texte, pourquoi pas ? Un Fatras comme un autre… Il Fallait avancer dans l’abécédaire en vrac : le F Fanfaronne, il revient en Force. 

Et un F qui vient vite à l’esprit en cette Fin mai, allez savoir pourquoi, c’est le F de Fuck. Et avouez que ce mot, malgré l’inélégance du Fond, sa Forme est parfaite pour qui cherche à exprimer Familièrement un ras-le-bol.
Il contient, le Fuck, à la Fois des désirs de Fronde et de Fièvre. On dirait Fuck et se barrer, n’être plus là, loin, ailleurs où il n’y a plus les Foules bruyantes, les bla bla bla, les Furieux, les vains, loin du Froid et du Frimas.

Parfois on rêve d’un bon gros Fuck généralisé : aux bienséances, aux leçons, aux Frileux, aux Formatés.
On voudrait être punk, mais c’est un métier difficile.
On voudrait leur Foutre le bordel, un sacré, un Fantastique, mais c’est un métier Fatigant.

Pendant ce temps, dans la rue, des Fanatiques se Font leur Film, croient en la Fin de leur monde. Si seulement.

Pourquoi Fermer sa gueule : la Facilité ?
Ou juste une Formalité qui nous tenaille, une habitude prise il y a longtemps.

Plus secrètement, on a les Fantasmes.
Faire des Folies. Et Fuck à soi, à son tabou, à sa propre Fermeture.

C’est un texte sur le Fuck qui voudrait se dire mais ne se dit pas Finalement.
Une Fiction en Fait : une Façon d’imaginer qu’on est plus Fort, on Frissonne en croyant qu’on pourrait se Foutre de tout, mais on est Faible, c’est comme ça, Faut pas se Flageller pour autant, c’est pas Facile de tout changer ou de se révolter, surtout contre ses propres Failles.

(et quand, le même jour, je suis montée sur le Ferry-Boat et sur le toit de la Friche de la Belle de Mai, j’ai pris ça pour un Feu vert)

Le F : c’est Fait !