Je ne vais pas mentir, mais il ne s’est pas passé depuis grand chose dont je puisse faire chronique. Je redoutais ce moment.
Une vie confinée, maintenant qu’on sait à quoi ça ressemble, on peut bien se le dire, c’est quand même répétitif. Au fil des jours, on puise, on puise, on va dans les tréfonds de soi, de l’imaginaire, de la ressource intérieure, de la rêverie vagabonde, et même l’inconscient nous sert de toile de fond, vas-y qu’on se ronge jusqu’à l’os pour trouver une idée, même infime, un fil à tirer la métaphore à filer…
Et nous voilà, au vingt-huitième jour, un dimanche soir pluvieux, pour un peu j’aurais presque ce fameux cafard du dimanche, celui du temps où il y avait des lundi, me voilà fort dépourvue sans grand chose à vous raconter…
Ah si.
J’ai peut-être un truc.
Mais je ne suis pas certaine que cela vous serve à grand chose dans la vie qu’on mène.
Bon, au point où on en est, je me lance.
Alors, cette nuit, à la radio, j’ai écouté une émission sur Dracula.
Et j’ai appris cette chose qui m’a soulagée je dois bien l’avouer, les vampires ne rentrent pas chez vous si vous ne les invitez pas. Et oui.
Je sais pas vous, mais moi cette image de vampires polis qui restent au bord de nos fenêtres, sagement attendant la permission d’entrer, par les temps qui courent, je trouve ça rassurant.
Non ?
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