J’aimerai (i have a dream) qu’une fois il y ait une masse, une foule, tous autant qu’on est car on est bien plus nombreux qu’on pense (oui j’en suis sûre), j’aimerai qu’on puisse une fois au moins leur montrer que nous pouvons nous aussi, par notre seule présence et notre voix et notre regard, les étouffer, les écraser, les enfermer.

J’ai croisé des notaires cette semaine. Un en particulier, la mèche rebelle, le costume gris, le visage bronzé, et qui a ses humeurs. Dans sa salle d’attente, il y a deux piles de magazines : au moins deux ans de Figaro. À côté de cette presse alléchante, une annonce immobilière : « À vendre Domaine – 850 000 euros ».